Colegio Mexicano de Intérpretes de Conferencias
105
membres
40
ans
15
langues
210
combinaisons de langues

Histoire

En 1982, l’interprétation de conférences était bien établie au Mexique et, grâce au professionnalisme et à la qualité de ses interprètes, c’était une activité qui jouissait d’un grand prestige. Toutefois, il manquait une organisation qui réunisse et représente cette profession, permettant d’échanger des expériences et d’encourager le dialogue qui aiderait à consolider des conditions générales de travail dignes et admises par tous et qui serait un exemple pour le développement de la profession dans notre pays.

C’est dans cet esprit que Sergio Alarcón, un jeune interprète d’ alors, fut motivé pour convoquer ses collègues de divers groupes et générations à une réunion à Cocoyoc, Morelos. On peut voir, sur la photo officielle de l’événement, tout un groupe d’interprètes, depuis Italia Morayta, pionnière de l’interprétation au Mexique, jusqu’à ceux et celles, récemment diplômés, qui entamaient une carrière prometteuse.

Et c’est de cette réunion qu’est né le Colegio Mexicano de Intérpretes de Conferencias, A.C. (CMIC), une association de professionnels partageant un code d’éthique commun et des conditions de travail régies par des statuts et règlements approuvés par la majorité. L’organe suprême du CMIC est l’Assemblée Générale, qui a parmi ses fonctions la rénovation du Conseil de Direction et des différentes Commissions, ainsi que de recevoir les rapports des divers organes de l’association et approuver les plans de travail pour l’année suivante.

A l’heure actuelle, les Commissions permanentes du CMIC sont les suivantes :

  • Admissions et reclassifications, annulations et trajectoire professionnelle
  • Relations, technologie et éducation
  • Solidarité
  • Editoriale 
  • Honneur et justice
  • Statuts et règlements 

Depuis sa fondation, le CMIC fonctionne grâce au travail non rémunéré de ses membres. Et c’est justement grâce à leurs efforts que nous avons obtenu notre enregistrement comme association civile. Elle comprend la révision professionnelle de nos normes, la réalisation de divers événements, conventions et cours de formation continue, ainsi que la création d´une assurance médicale et un patrimoine éditorial, composé de bulletins périodiques du nom de Flash et Le Petit Journal du CMIC (2017-2019), la revue Los Lenguas —publiée à des occasions spéciales afin d’aborder un thème particulier—, nos blogs et livres, dont le plus ambitieux est certainement le livre « Tras las huellas de una profesión » (Sur les traces d’une profession), fruit d’un projet d’histoire orale qui récupère et récapitule la mémoire des principaux interprètes au Mexique.

En outre, on décerne un “pin” en argent aux interprètes qui ont 25 ans d’exercice professionnel et un hommage spécial est rendu à ceux et celles qui atteignent 50 ans de trajectoire dans ce domaine.

En 1994, sur l’initiative de notre collègue Héctor Acosta, le CMIC créa le Premio Malintzin® (Prix Malintzin), tous les deux ans, en reconnaissance à un membre de la profession qui se distingue de ses pairs par son éthique, professionnalisme, solidarité et camaraderie. Bien que n’importe quel membre du CMIC puisse postuler quelqu’un à cet effet, le fait d´appartenir à l’association n’est pas une condition pour l’ être . La décision dépend d’un jury élu à cette fin par l’Assemblée Générale.

Il faut souligner l’importante activité sociale du CMIC. Nous avons réalisé de nombreuses activités afin de renforcer les liens entre les professionnels : hommages, pièces de théâtre, représentations pastorales et fonctions de ballet, dîners, déjeuners et fêtes de fin d’année (en 2020 en modalité virtuelle, pour des raisons évidentes). Nous avons également organisé des ventes de garage pour aider des collègues dans le besoin, des ventes de glossaires afin d’enrichir notre patrimoine linguistique et même de livres de recettes de cuisine, preuve de la grande diversité d’origine de nos membres.

Le Fonds de Solidarité est parmi les grands succès du CMIC. Créé en 1986, sur l’initiative de Nina Marentes, avec un montant initial de $5.000 pesos, le Fonds a grandement augmenté son capital, aidant ainsi financièrement un bon nombre de membres quand ils (elles) en ont eu besoin pour des raisons de santé ou des raisons économiques.

Chaque Conseil de Direction a fait avancer le CMIC aux fins d’atteindre ses objectifs initiaux et l’a transformé et adapté afin que ses membres puissent faire face aux besoins du marché, qui a connu des moments difficiles, tels que l’introduction de nouvelles technologies, qui ont permis de lutter contre des événements sans précédents, comme la pandémie de la COVID-19. 

Chaque membre a apporté, au cours de quatre décennies, ses idées et ses points de vue personnels quant à l’évolution et interprétation de la profession afin que le CMIC s’enrichisse de leurs apports, croisse et continue de se consolider comme l’association qui réunit les piliers de l’interprétation au Mexique ainsi que les nouvelles générations d’interprètes professionnels de notre pays.

Fondation de Colegio Mexicano de Intérpretes de Conferencias (1982)
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